Archives orales
1. Méthode de l’entretien
- « Le recueil de la mémoire, un travail qui ne s’improvise pas », compte rendu d’après les notes prises par Chantal Duboscq d’un exposé de Florence Descamps, texte validé par l’auteur (journée de formation CNAHES, 11 décembre 2009).
- Projet du CNAHES Rhône-Alpes (1er février 2010)
2. L’autorisation du témoin
a. Les documents du CNAHES
Cette fiche « profil », également signée par le témoin, comporte un exposé synthétique de la carrière de l’interviewé, utile à la description ultérieure du témoignage. Il prévoit aussi les conditions d’une mise à disposition de documents annexes (articles, photos, vidéos…) que posséderait l’intéressé.
b. Quelques documents de référence
- « Le recueil de la mémoire, un travail qui ne s’improvise pas », compte rendu d’après les notes prises par Chantal Duboscq d’un exposé de Florence Descamps, texte validé par l’auteur (journée de formation CNAHES, 11 décembre 2009).
- Contrat-type utilisable par les institutions (Fl. Descamps, 2005)
- « Le statut juridique des archives orales : les propositions du rapport Vaïsse », par Florence Descamps (17 janvier 2014).
NB : « la commission suggère que pour l’avenir on élabore un double document : un document assez court à signer par le témoin ; une charte des conditions générales qui serait plutôt un document d’information. »
3. Description des enregistrements
Trois documents = trois niveaux de description… et de priorité :
- l’état général des entretiens par région
=> indispensable pour connaître l’état de l’existant,
=> elle contient les données générales et une notice biographique du témoin : très utile, pouvant figurer à la fois sur le site Internet, rubrique « Fonds d’archives », et dans notre guide des sources. Exemple : Alain Lerussi (AD 13)
=> c’est le relevé des sujets abordés et noms cités rapportés au minutage : utile pour la consultation ; également publiable sur le site Internet, rubrique « Fonds d’archives », en document attaché. Exemple 1 (Institut national du patrimoine) – Exemple 2 : Gérard Pesez (CNAHES Hauts-de-France)
4. Numérisation et conservation physique
Les partenaires possibles :
- Archives nationales à Fontainebleau (site alors spécialisé dans l’audiovisuel) => impossible, le site n’est plus opérationnel en 2015… La directrice des Archives nationales Françoise Banat-Berger nous conseille à l’époque de chercher d’autres solutions.
Nous nous sommes rapprochés de la BnF sur les conseils d’Anne-Marie Pathé (Institut d’histoire du temps présent, IHTP). Un dépôt de 74 cassettes audio (journées d’études du CNAHES, témoignages de personnalités nationales et d’Ile-de-France) y a été effectué le 26 octobre 2015. La BnF s’est engagée à nous fournir une copie numérique de ces enregistrements (toujours rien en 2018…). En 2017, le fonds d’archives sonores du CNAHES est décrit sur le site de la BnF dans la rubrique « Archives et manuscrits » :
http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc1017235
- Archives départementales dotées d’un bon service audiovisuel…
=> C’est la solution qui peut être encouragée
Elle réunit les enregistrements du patrimoine sonore qui ont valeur d’information ethnologique, linguistique, historique, musicologique ou littéraire sur l’aire Méditerranéenne.
Créée en 1979, cette association a pour objectif de réunir institutions et personnes désireuses de sauvegarder, traiter et communiquer des documents sonores audiovisuels inédits ou édités. Le site de l’association offre de nombreuses rubriques qui permettent d’accéder à des ressources très diverses (phonothèque, données juridiques, techniques de traitement documentaire ou de numérisation, chroniques, etc.) ainsi qu’une multitude de liens vers d’autres sites.
4. Communication aux chercheurs et diffusion sur Internet
a. Communication sur place à la BnF
« Les phonogrammes objet du présent dépôt peuvent être reproduits par la BnF aux fins d’archivage et de conservation et être communiqués au public dans ses salles de lecture, individuellement à partir des postes de consultation aménagés à cet effet. » (extrait de l’article 7 du projet de convention CNAHES – BnF)
b. Diffusion sur Internet
Des associations « soeurs » du CNAHES ont franchi le pas à grande échelle :
- La Cité des mémoires étudiantes : des archives sonores
- L’association Génériques (histoire et mémoire de l’immigration) : des archives audiovisuelles
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