Jean OZENDA
N° d’enregistrement : PACA 2022-1
Date de l’entretien : 17-12-2021
Années : 1956-2021
Importance matérielle : 1 entretien audio- visuel de 1h et 11mn, 1 retranscription écrite de 14 pages
Conditions d’accès : autorisation du 28 Avril 2022
Mots clés : OZENDA; Oncle Paul ; ACTES; Patronage Saint Pierre ; Fondation de Nice; associations ; logement
Originaire de Sospel, Jean OZENDA perd sa mère à l’âge de 11 ans, en 1956. Son père décide alors de confier ses deux garçons à l’école Don Bosco, à Nice, tenue par les Salésiens.
Cet évènement va se révéler décisif pour Jean OZENDA : l’ensemble de son parcours personnel, scolaire, professionnel, bénévole, amical va se calquer sur l’évolution pendant plus de 65 ans de l’association du Patronage Saint Pierre, qui gérait alors l’école Don Bosco : il y sera élève du collège, puis jeune travailleur à Bel accord, devient salarié à l’Oncle Paul au sein du Patronage Saint Pierre, (devenu depuis Fondation de Nice Patronage Saint Pierre ACTES) jusqu’à sa retraite en 2005.
Il sera ensuite sollicité pour entrer au Conseil d’Administration de la Fondation de Nice en 2010
Jean OZENDA en aura connu pratiquement toutes les vicissitudes depuis les années 60 : la création de Bel Accord en 1960, la séparation du Patronage Saint Pierre d’avec les Salésiens de Don Bosco en 1965, l’utopie de l’Oncle Paul, la gestion d’un projet démesuré, l’ouverture de la Casa Vecchia et l’extension des activités…
Jean OZENDA aura vécu tous les aspects de cette extraordinaire aventure qui le mènera, avec d’autres, dans la foulée de Jean FRECON, de Louis-Xavier MICHEL, de Bruno DUBOULOZ, de Jean QUENTRIC…
Tout au long de cet entretien, Jean OZENDA évoque, sans jamais avoir perdu une once de l’enthousiasme de ses jeunes années, quelques-unes des étapes fondatrices qui ont traversé l’histoire de l’actuelle « Fondation de Nice ». Il évoque avec émotion les onze années de l’Oncle Paul, dont la dimension dans l’histoire de l’action sociale du département reste encore de notre point de vue à révéler…
Mais il interroge aussi avec acuité et inquiétude l’évolution du travail social et son avenir : le système d’appel d’offre, la mise en concurrence des associations, la recherche permanente d’une gestion « équilibrée », la hiérarchisation des relations interprofessionnelles au sein des institutions, tous ces éléments -dont personne ne maitrise vraiment l’évolution- ne risquent-ils pas d’aboutir à une perte de sens du travail social et à un éloignement des valeurs et de l’engagement des pionniers?