conservatoire national des archives et de l'histoire de l'éducation spécialisée et de l'action sociale

Les écrits de Pierre Boyer (1924-1973)

En étroite collaboration avec Maryannick Boyer-Lalau, qui en a eu l’initiative, notre délégation régionale entreprend le projet d’archiver les documents de son père Pierre Boyer (cf, présentation ci-dessous).
Ce chantier a commencé avec ses écrits qui sont de deux catégories : des notes d’observations cliniques relatives à des prises en charge cliniques et des cours de psychopédagogie à à l’Institut d’Etudes de l’Inadaptation à l’Université de Lille.

Dans la perspective de constituer un fond Pierre Boyer, nous lançons un appel à toutes celles et ceux qui possèdent des documents pouvant y contribuer.
Contact : cnahes.hdf@gmail.com

 

Présentation de Pierre Boyer par Paul Charonnat

Son engagement dans « l’Enfance Inadaptée » puise ses fondements dans son militantisme scout et sa relation avec Paul Lutz, Contrôleur Général de l’Education Surveillée.
Tour à tour, éducateur bénévole au Patronage Rollet, stagiaire en psychologie et neuropsychiatrie infantile avec le professeur Heuyer à l’Hôpital des Enfants Malades, éducateur et directeur adjoint au centre d’Apprentissage Artisanal de Phalempin.

En 1952, il est directeur fondateur de l’IMP d’Oxelaere. Dès 1956, il est appelé par le Professeur Louis Christiaens, Président de l’ARSEA à être conseiller technique de cet organisme. Il est co-fondateur et intervenant au Centre de Guidance Alfred Binet à Lille. En même temps qu’il assure sa fonction de directeur de l’IMP et chargé des cours de psychopédagogie à l’Institut d’Etudes de l’Inadaptation à l’Université de Lille. En 1968, il prend la direction du C.O.T Anne Frank qui succède au Bon Pasteur de Saint-Omer.

Pierre Boyer a profondément marqué ses collaborateurs, ses élèves, ses amis et ceux qui l’ont côtoyés. D’une forte personnalité, c’est un pur, sans compromis hasardeux. Il est généreux et toujours avide de recherches. C’est un technicien novateur et un travailleur infatigable… disparu trop tôt.

 

 

 

Ecrits Pierre Boyer – Final