le Fonds de Dotation Françoise TETARD / CNAHES a attribué son Prix 2025 au film « Les Oubliés de la Belle Etoile » de Clémence Davigo

Dans le cadre du partenariat avec l’association « La 25^ème image » qui porte le Festival du film social, trois membres du CA ont à nouveau participé au comité de sélection de la 7° édition.  Il en est ressorti la programmation de cette année https://www.festivalfilmsocial.fr/festival-film-social-grille-programmation/ avec 21 films en compétition (14 fictions et 7 documentaires qui interrogent notre société et valorisent ceux qui la transforment) projetés sur 60 sites dans 40 villes avec 130 projections-débats…

Le Jury de la 25° image a décerné son GRAND PRIX au film  « Les Oubliés de la Belle Étoile » de Clémence Davigo.

Jury du Fonds de Dotation Françoise TETARD / CNAHES  a décerné son prix 2025 le 16 octobre au même film réalisé par Clémence Davigo  « Les Oubliés de la Belle Étoile » au titre du patrimoine archivistique sur l’histoire de l’enfance irrégulière, la jeunesse et l’éducation populaire. Ce prix a été remis par Christine AUBERGER, membre du CA, au nom de Bernard Heckel Président Cnahes_Fonds de Dotation Françoise TETARD, 

https://fondsdedotationfrancoisetetard.eu/prix-francoise-tetard/

En Savoie, juste au-dessus d’Albertville, se situait le centre de « redressement » catholique La Belle Étoile. Pupilles de la nation, orphelins ou enfants de la DDASS (Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales), Dédé, Michel et Daniel y ont séjourné enfants dans les années 60 et 70, et y ont été battus, humiliés, affamés, détruits. Quasiment 60 ans plus tard, ces trois hommes, parmi tant d’autres, gardent des stigmates ineffaçables de leur passage dans ce lieu de terreur mené d’une main de fer par l’Abbé Garin. Avec la complicité de la réalisatrice Clémence Davigo, ils se réunissent enfin pour briser le silence, dans le cadre idyllique des montagnes savoyardes. C’est dans cette maison qui domine au loin le pic de la Belle Étoile, véritable calvaire pour les ex-pensionnaires, que les langues se délient, et que ces derniers « bâtards » rescapés vont chercher à percer une omerta encore trop présente dans l’église catholique. Ensemble, ils tenteront de mettre des mots sur tant de violences, cherchant reconnaissance auprès d’autorités religieuses sourdes. Une épopée bouleversante, sur le chemin de la mémoire et de la justice.